Un soir d’hiver alors que la neige se met à tomber, une fillette se perd dans la ville. Soudain, elle aperçoit une boutique étrange, nommée Victor Kopek — Panoplies sur mesure, dont la vitrine ne laisse apparaître qu’un amas de valises. De la porte s’échappe une odeur de gâteau aux pommes qui convainc l’enfant de rentrer. Ici et là, elle découvre alors tout un tas d’objets, et accrochés aux murs, miroirs et portraits en noir et blanc de personnes avec une valise. C’est à ce moment précis que le propriétaire des lieux fait irruption et propose un goûter à la fillette. Très vite, en un tourbillon, après lui avoir exposé son activité de « magicouturier », il se met à lui créer des panoplies. Elle en est toute déconcertée ; elle n’avait rien demandé ! Cependant, la curiosité l’emporte. Quand l’étrange personnage disparaît, elle décide donc d’ouvrir les cinq valises renfermant les cinq panoplies imaginées par celui-ci : cela va de la panoplie d’aventurière invétérée à celle de princess
Roanne, ayant négligé son année scolaire, sa mère Kora l’envoie passer l’été sur une petite île de l’océan Atlantique, dont son frère est l’unique habitant. Kora espère que là-bas, isolée du monde, sa fille se préparera à la rentrée en lisant quelques livres au programme. Roanne est loin d’être enchantée par cette perspective. Et son arrivée à Saint-Rochester, dernière étape avant de rejoindre l’île, ne va faire que de la conforter dans cette idée. D’abord, le mystérieux oncle Kierzic l’oublie à la gare. Elle erre alors dans la ville sous une pluie battante à sa recherche, s’abrite dans un renfoncement où effrayer par une statue à taille humaine, elle se met à hurler. Recueillie par une femme, elle trouve refuge dans un café aux allures sordides où elle découvre la légende locale, celle d’un phare aux sirènes et des naufrages qui se produisent à proximité les nuits de pleine lune. Roanne n’a qu’une question en tête : mais que fait-elle là ? Voici en quelques mots le décor posé dans le